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Manque de sommeil : du stress à la prise de poids...

Manque de sommeil : du stress à la prise de poids...

Manque de sommeil : du stress à la prise de poids...

Le sommeil, c’est la santé !

Sans en expliquer la cause, de nombreuses études ont montré que les personnes qui dorment moins en quantité comme en qualité ont tendance à présenter des indices de masse corporelle (un rapport entre le poids et la taille) plus importants*. Et, si chacun a déjà pu constater dans son quotidien un besoin accru de manger après une mauvaise nuit, ceci possède une explication aujourd’hui bien connue.

A lire aussi : 5 conseils pour une immunité au top !

Dès les années 1980, il est devenu de plus en plus évident que le sommeil n’était pas uniquement utile à la mémoire et à la récupération. Son rôle serait particulièrement important pour la santé. Grâce aux travaux étudiant l’altération de l’état de santé des personnes souffrant de troubles du sommeil, il a été possible de mettre en exergue qu’une mauvaise qualité/quantité de sommeil accentue le risque d’irritabilité, de symptômes dépressifs, mais aussi de prise de poids, d’hypertension ou d’infection. Des données qui permettent de conforter l’idée communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont un risque accru de tomber malade...

Sommeil et métabolisme

La privation de sommeil augmente l’appétit en modulant les hormones qui le régulent (leptine, ghréline, orexine).

L’augmentation des apports, combinée à la fatigue et la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d’éveil, d’où un risque de prise de poids. D’ailleurs, les données épidémiologiques montrent une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d’une population et son indice de masse corporelle (IMC). Parallèlement, la diminution de la durée de sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l’hormone de croissance, impliquées dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l’apparition d’une intolérance au glucose et l’évolution progressive vers le diabète de type 2, indépendamment de la prise de poids proprement dite.

Sommeil et immunité

Dans les années 1970, des travaux ont suggéré qu’un facteur S, issu de la paroi bactérienne, avait la capacité de réguler le sommeil. Cette hypothèse a depuis été battue en brèche, mais elle a donné lieu à une intensification de la recherche dédiée aux relations entre sommeil, infection et immunité. Et si les connaissances sont encore incomplètes, de nombreuses données expérimentales permettent de tisser de premiers liens : la production de certains médiateurs de l’immunité aurait ainsi un rythme circadien. La nature ou le nombre de cellules immunitaires comme les leucocytes ou les lymphocytes NK seraient altérés par la privation de sommeil. Enfin, en activant des médiateurs de l’immunité pro-inflammatoire (interleukine 1, TNF alpha…), certains épisodes infectieux viraux ou bactériens favoriseraient l’allongement de la durée de sommeil.

Mieux comprendre les relations entre sommeil et santé

Des observations épidémiologiques montrent un risque accru d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie, ou d’évènements cardiovasculaires (AVC, coronaropathies) chez les personnes présentant une mauvaise qualité de sommeil. Ces observations font aujourd’hui l’objet de recherches qui permettront de mieux en comprendre les mécanismes. De la même façon, les liens entre sommeil et immunité devront être mieux décrits. Au-delà de la compréhension du rôle du sommeil dans notre vulnérabilité aux infections, les mécanismes qui seront identifiés pourront probablement aider à comprendre l’augmentation de la fréquence des cancers chez les travailleurs de nuit : le sur-risque de cancers du sein, de la prostate ou du côlon pourraient non seulement être liés à une immunité moins performante. * Le manque de sommeil influe sur de nombreux aspects métaboliques et notamment sur 4 hormones impliquées dans notre gestion du poids. D’après différentes études expérimentales3, 4,5, une privation de sommeil, même datant de quelques jours seulement, entraînerait une augmentation des taux d’insuline, de cortisol et de ghréline ainsi qu’une diminution du taux de leptine. Concrètement cela se traduit par une prise de poids non seulement due aux excès alimentaires induits mais aussi aux effets métaboliques eux-mêmes. Ghréline et leptine : le duo de la faim et de la satiété La ghréline possède un effet orexigène. C’est une hormone produite et secrétée par notre estomac qui gère en grande partie notre faim physiologique. En cas de sommeil perturbé, la ghréline sera produite en excès et nous poussera à manger plus, même sans réel besoin. De plus cette ghréline à tendance à favoriser la prise alimentaire hédonique et donc à nous orienter inconsciemment vers les produits les plus caloriques mais pas forcément les plus nutritifs. Parallèlement, notre taux de leptine, hormone produite par les cellules adipeuses et qui gère notre satiété diminue significativement. On comprend alors aisément que les quantités alimentaires ingérées augmentent, et ce indépendamment de notre volonté. Cortisol et Insuline : du stress à la prise de poids L’augmentation du cortisol, hormone du stress, induite par un manque de sommeil, a tendance à augmenter l’appétit, notamment pour les produits sucrés. En parallèle, elle favorise le développement d’une résistance à l’insuline. Les cellules possèdent des récepteurs à l’insuline qui permettent d’y faire pénétrer le glucose. En cas de développement d’une résistance, les taux d’insuline vont donc augmenter considérablement en réponse à cette non-reconnaissance. Or l’insuline est notre hormone de stockage. Et plus nous en produisons, plus nous « faisons de gras », surtout au niveau du ventre et du haut du corps. Et à l’inverse, plus nous stressons et nous faisons du gras plus nous avons de risques de troubles du sommeil : insomnies, apnées et hypopnées, agitation. Le cercle vicieux du sommeil non réparateur On l’a vu, un mauvais sommeil nous conduit à des attitudes alimentaires délétères qui peuvent nous faire prendre du poids. Cette prise de poids, peut induire des troubles du sommeil comme les ronflements ou encore de vraies pathologies comme le syndrome d’apnées obstructives. Source : Médecine du Sommeil.

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