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La grande histoire du parfum

La grande histoire du parfum

La grande histoire du parfum

Du Sacré à la Médecine jusqu’à la Séduction

Nous l’avons sûrement oublié mais le parfum a toujours été usité par l’homme et ce, dès le néolithique. Les essences et aromates pouvaient servir à parfois impressionner le gibier chassé mais également créer certaine confusion défensive. Son usage explosa littéralement dans les temps antiques sous la forme d’encens, d’huiles et de baumes. Les divinités recevaient les veloutes bleutées des encens en offrandes tandis que les baumes servaient principalement pour la santé et la séduction se dévoilait sous la forme d’huiles parfumées. Les techniques de production, rudimentaires, restèrent inchangées jusqu’à la fin du moyen âge. Les produits étaient broyés, pilés, bouillis et imprégnés de matières grasses. On utilisait des écorces, des résines, des racines et des matières animales servant de fixateurs à l’image du musc. Le corps gras utilisé, en plus de fixer les odeurs, de par son action dermopénétrante laissait diffuser au corps les principes actifs des plantes médicinales et celles d’autres vertus. Le parfum de séduction étant l’usage d’une élite très réduite, le parfum servait principalement le sacré et la médecine.

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L’utilisation du parfum marque les premiers pas de l’aromathérapie.

Très commune à l’époque, on pensait que le parfum pouvait soigner.

Dans l’Egypte antique, les vertus médicinales des plantes et autres matières premières étaient répertoriées sur des papyrus. Il en était de même dans la Rome antique où plantes, fleurs et huiles odorantes étaient utilisées comme médicaments tandis que celles-ci n’étaient pas vu d’un très bon œil dans leur utilisation frivole et avec l’arrivée des principales religions monothéistes.

Artifices du diable pour l’église catholique, le parfum n’était toléré en Europe que sous la forme d’onguents, de crèmes, d’huiles parfumées, de baumes, de pommades et de couronnes de fleurs mais ceci, uniquement lors des cérémonies religieuses. Pourtant, si le parfum n’était pas le bienvenue, les essences et aromates le composant n’en étaient pourtant pas bannis. Bien au contraire, ils étaient précieusement conservés dans le carré des simples de chaque monastère. C’est également pour cela que les moines et religieux réussissaient à survivre aux différentes épidémies de ces périodes sombres en refermant leurs portes et en utilisant les plantes médicinales du carré des simples, dont une partie était réservée à la gent féminine

À cet époque, les Arabes étaient les maîtres de la routes des épices et ils rapportèrent de Chine et d’Inde des aromatiques et des techniques plus modernes comme la distillation mise au pour entre le 9ème et le 12ème siècle. Arrivèrent ainsi les essences de pin, de cèdre, de la myrte et de cannelle. Les croisades apportèrent avec elles les essences de santal, de musc et d’ambre. Le parfum faisait alors partie intégrante de l’hygiène, porté par des croyances de vertus médicinales. Après les croisades, c’est sous la forme de boules de savon que le parfum poursuivit sa route sans en oublier l’eau de rose.

Venise devint du 11ème au 15ème siècle la première place du commerce du parfum. Espagnols et Arabes consommaient énormément de produits parfumés, si bien que débuta une concurrence accrue entre les apothicaires, les épiciers et les marchands de matières premières. En Europe Méditerranéenne, les plantes telles que la sauge, la lavande, le thym, le laurier et le romarin étaient utilisées dans des inhalations, des fumigations, des rituels qui avaient pour but de se protéger des épidémies comme la Peste. Grâce à la Renaissance, une nouvelle Ère s’annonçait pour le parfum. Avec l’imprimerie, les ouvrage arabes Al Kindi et Avicenne sur les techniques de la parfumerie diffusèrent le savoir et le perfectionnement de l’Alambic avec un système de refroidissement améliorant la distillation. La découverte de l’alcool éthylique permit également au parfum de bénéficier d’un support autre que les huiles ou les graisses. Ce support éthéré a comme avantage de bien dissoudre les huiles et graisses et de les faire s’évaporer progressivement.

Le premier Alcoolat célèbre d’Occident fut l’Eau de la Reine de Hongrie vers 1370, plus connue sous le nom d’Eau de Hongrie. Sa fragrance était originellement à base de romarin macéré dans un esprit de vin (Alcoolat de romarin) selon le principe recommandé par des médecins comme Arnaud de Villeneuve et Raymond Nulle à la fin du 13ème siècle. Celle-ci sera enrichie plus tard d’essence de lavande, de bergamote, de jasmin, du cirse et de l’ambre. — En 1693, Simon Barbe écrivit à son sujet: « L’eau de la Reine d’Hongrie ne se peut si bonne qu’à Montpellier; parce qu’ils la font avec les fleurs de romarin qu’ils ont en abondance, mais cependant celle que nous faisons avec les feuilles est fort bonne et à la même vertu. » —

L’Eau de Hongrie était considérée comme un élixir, c’est à dire le médicament le plus précieux, que l’on boit ou dont on se frictionne. L’usage en Occident des solutions alcoolisées comme diluant est due à Arnaud de Villeneuve qui l’apprit des Arabes et la diffusa en Europe même si ce ne fut le cas qu’au 17ème siècle, notamment avec la macération des fleurs et des feuilles dans une eau de vie qu’il assimilait à la solution alchimique de l’or potable.

Le parfum récupéra de son importance à mesure que l’hygiène reculait. Il faut dire que l’eau était vectrice de la plupart des épidémies. Il était utilisé pour masquer les mauvaises odeurs, parfumer les éventails, les vêtements et les gants, le métier de parfumeur étant associé au métier de gantier comme ce fut le cas pour JeanFrançois Houbigant. La médecine était influencée par un courant de pensée. Les matières premières des parfums, animales comme végétales se révélaient être de bons traitements pour vaincre les maladies. Le chirurgien du Roi Ambroise Paré (1510-1590) et père de la chirurgie moderne a même construit des bains spécialisés nommés « le chaudron des plantes » à cet effet.

Le parfum devint partie intégrante des mœurs.

Les matières animales commencèrent à être introduites dans la composition des parfums. Elles étaient réputées pour conférer certaines vertus et l’aphrodisiaque fut la plus appréciée. Le parfum commençait à dévoiler de manière plus assumée son jeu de séduction. La qualité des essences augmenta et l’Occident découvrit grâce aux grands explorateurs et découvreurs de nouvelles matières premières : la vanille, le cacao, le tabac, le gingembre, le poivre, le benjoin, la cannelle et bien d’autres épices. La parfumerie suivit Catherine de Médicis qui partit épouser en France en 1533 le futur roi Henri II, accompagnée de son fidèle parfumeur Renato Bianco plus connu sous le nom de René de Biancque. Alexandre Dumas dans « La Reine Margot » en livrera un portrait de parfumeur officiel de la reine mais également d’empoisonneur au service de celle-ci. Accusé de créer des potions, sacs et gants empoisonnés, sa maîtrise et connaissances du double tranchant des fragrances mit en évidence que le parfum pouvait être dangereux et que la plus douce des odeurs pouvait se révéler telle une arme fatale. Ceci dit, ce duo aux légendes sombres ramènera d’Italie la mode des parfums agrumes et aromatiques qui contribuèrent à l’essor de la ville de Grasse. Du Parfum, la ville de Grasse en devint la capitale. Toutes les nouvelles techniques s’y développèrent permettant de mieux recueillir l’essence précieuse des fleurs fragiles. Au 18ème siècle, l’usage du parfum s’étalait sur tous les support. Du corps aux vêtements en passant par les accessoires et les cuirs. Il fallut cependant un siècle pour voir l’arrivée du vaporisateur.

À Versailles, le Roi Soleil était surnommé le « Doux Fleurant » car il se parfumait à outrance, avec du musc, de la civette, ses senteurs favorites… Cependant il finira son règne écœuré par la profusion d’odeurs en ne supportant plus que la fraîcheur de la fleur d’oranger. À sa mort, l’excès de parfum s’arrêta pour un retour de l’hygiène avec l’arrivée des cabinets de bains dans les demeures et l’intolérance croissante des personnes pour les parfums entêtants. Enfin, la soude caustique fut découverte et permit la création de savon, ce qui marqua une révolution dans les cosmétiques et l’hygiène.

Un pilier de l’Histoire du parfum fut l’Eau de Cologne. Elle fut créée par Jean-Marie Farina qui reprit l’héritage de Giovanni Paolo Feminis et son « Aqua Mirabilis». Ce parfumeur italien qui s’installa à Cologne se mit à produire en 1708 une « Eau Admirable ». Cette admirable Eau allait à contre-courant des parfums capiteux de la période. L’eau de Farina était produite à l’aide d’un mélange d’huiles essentielles et d’un alcool quasipur. Ce principe de mélanger des huiles essentielles à de l’alcool était originaire d’Italie mais Farina innova par la fraîcheur et la légèreté de son Eau. Son succès fut tout d’abord local puis se diffusa dans toutes les grandes cours européennes. Dans la période où Farina s’installa à Cologne, seuls les étrangers de confession catholique et travaillant dans les métiers du luxe étaient les bienvenus (les produits de luxe désignaient exclusivement l’or, l’argent, la soie et les parfums). Il faudra attendre l’occupation française de 1794-1814 pour que ces lois soient abolies. Elle fut aussi l’Eau la plus plagiée avec pas moins de 2000 plagiats vantant les vertus thérapeutiques de l’eau, notamment celle de protéger son utilisateur des épidémies qui frappaient l’Europe. Elle était référencée comme médicament dans le Codex Medicamentarius rédigé et édité par les membres de la Faculté de Médecine de Paris au cours du 17ème siècle. On en retrouve sa composition dite quasiquantitative de l’Aqua Mirabilis. 

Ayant acquis les droits sur la formule originale lors de la reprise en 1862 de la Maison Jean-Marie Farina, rue SaintHonoré à Paris, Roger & Gallet produit encore une eau de Cologne Roger & Gallet Jean Marie Farina dite « Extra-Vieille ». Si vous vous rendez à Cologne, découvrez Johann Maria Farina gegunüber dem Jülichs-Platz qui constitue la parfumerie la plus ancienne du monde et encore existante, tenue par la huitième génération Farina. La loi Chapelier en 1791 proscrit la corporation des maîtres gantiers parfumeurs et favorisa la naissance de la maison de parfum.

La dernière révolution eut lieu vers 1860, avec l’essor industriel et publicitaire dont les conséquences furent considérables: conditionnement fabriqué en série (à l’époque, la parfumerie était sur commande), apparition des grands magasins qui démocratisèrent la parfumerie et surtout l’arrivée des premiers produits de synthèse liés aux développement de la chimie organique: (Trèfle de LT Piver en 1896, La Rose Jacqueminot de François Coty en 1904 qui selon la légende, cassa un flacon au rayon parfum du Bon Marché). En 1882, Paul Parquet créa la Fougère Royale, le premier parfum faisant appel à un produit de synthèse, la courmarine. Aimé Guerlain, fils du parfumeur qui avait ouvert un magasin à Paris en 1828 créa en 1889 le premier parfum à éléments de synthèse à base de vanilline et de courmanine, Jicky. Paul Poiret créa en 1911 la marque Les Parfums de Rosine, initiant la génération de couturiers-parfumeurs. La parfumerie moderne était née. Cette période permet aux parfumeurs de se distinguer par son lieu de vente appelé salon de vente et de son lieu de production, le plus souvent des usines en périphérie des grandes villes. Le parfum s’affranchissait de la médecine et du sacré pour embrasser la séduction. Les parfums de sillage et de peau naissaient en s’inscrivant dans un parallèle drolatique à ses origines du néolithique: la chasse. Chasse à l’amour par le sillage telle une chasse à appât pour lancer un piège qui s’assume tandis que la chasse à mains nues fut traduite par le parfum de peau, un piège terriblement sensuel. L’âge d’or de la parfumerie française arriva sur la période 1920-1960 en s’imposant sur le monde entier jusqu’à l’arrivée de la concurrence sur le marché européen de la parfumerie américaine propulsée par la communication de masse et l’émergence marketing des sociostyles. Premier parfum Lifestyle : Charlie de Revlon en 1973. Dès les années 1990, la parfumerie se concentre dans quelques grands groupes internationaux. Coty (Adidas, Balenciaga, Bottega Veneta, Burberry, Calvin Klein, Chloé, Escada, Gucci, Hugo Boss, Lacoste, Lancaster, Miu Miu, Roberto Cavalli, Tiffany & Co. etc…), L’Oréal ( Lancôme, Cacharel, Giorgio Armani, Ralph Lauren, Diesel, Valentino, Atelier Cologne, Roger & Gallet, Yves Saint Laurent, Viktor & Rolf etc…), Shiseido avec sa marque Beauty Prestige International ( Dolce & Gabbana, Issey Miyake, Serge Lutens, SHISEIDO Cosmetics etc…), LVMH (Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Guerlain, Acqua Di Parma, Kenzo Parfums, Maison Francis Kurkdjian etc…), Puig (Dries Van Noton, Jean Paul Gaultier, Nina Ricci, Paco Rabanne, l’Artisan Parfumeur, Christian Louboutin, Comme des Garçons, Prada etc…), Interparfums (Boucheron, Rochas, Repetto, S.T. Dupont, Van Cleef & Arpels, Karl Lagerfeld, Lanvin, Montblanc, Paul Smith etc…) et bien d’autres.

La dernière révolution eut lieu vers 1860, avec l’essor industriel et publicitaire dont les conséquences furent considérables: conditionnement fabriqué en série (à l’époque, la parfumerie était sur commande), apparition des grands magasins qui démocratisèrent la parfumerie et surtout l’arrivée des premiers produits de synthèse liés aux développement de la chimie organique: (Trèfle de LT Piver en 1896, La Rose Jacqueminot de François Coty en 1904 qui selon la légende, cassa un flacon au rayon parfum du Bon Marché). En 1882, Paul Parquet créa la Fougère Royale, le premier parfum faisant appel à un produit de synthèse, la courmarine. Aimé Guerlain, fils du parfumeur qui avait ouvert un magasin à Paris en 1828 créa en 1889 le premier parfum à éléments de synthèse à base de vanilline et de courmanine, Jicky. Paul Poiret créa en 1911 la marque Les Parfums de Rosine, initiant la génération de couturiers-parfumeurs. La parfumerie moderne était née. Cette période permet aux parfumeurs de se distinguer par son lieu de vente appelé salon de vente et de son lieu de production, le plus souvent des usines en périphérie des grandes villes. Le parfum s’affranchissait de la médecine et du sacré pour embrasser la séduction. Les parfums de sillage et de peau naissaient en s’inscrivant dans un parallèle drolatique à ses origines du néolithique: la chasse. Chasse à l’amour par le sillage telle une chasse à appât pour lancer un piège qui s’assume tandis que la chasse à mains nues fut traduite par le parfum de peau, un piège terriblement sensuel. L’âge d’or de la parfumerie française arriva sur la période 1920-1960 en s’imposant sur le monde entier jusqu’à l’arrivée de la concurrence sur le marché européen de la parfumerie américaine propulsée par la communication de masse et l’émergence marketing des sociostyles. Premier parfum Lifestyle : Charlie de Revlon en 1973. Dès les années 1990, la parfumerie se concentre dans quelques grands groupes internationaux. Coty (Adidas, Balenciaga, Bottega Veneta, Burberry, Calvin Klein, Chloé, Escada, Gucci, Hugo Boss, Lacoste, Lancaster, Miu Miu, Roberto Cavalli, Tiffany & Co. etc…), L’Oréal ( Lancôme, Cacharel, Giorgio Armani, Ralph Lauren, Diesel, Valentino, Atelier Cologne, Roger & Gallet, Yves Saint Laurent, Viktor & Rolf etc…), Shiseido avec sa marque Beauty Prestige International ( Dolce & Gabbana, Issey Miyake, Serge Lutens, SHISEIDO Cosmetics etc…), LVMH (Parfums Christian Dior, Parfums Givenchy, Guerlain, Acqua Di Parma, Kenzo Parfums, Maison Francis Kurkdjian etc…), Puig (Dries Van Noton, Jean Paul Gaultier, Nina Ricci, Paco Rabanne, l’Artisan Parfumeur, Christian Louboutin, Comme des Garçons, Prada etc…), Interparfums (Boucheron, Rochas, Repetto, S.T. Dupont, Van Cleef & Arpels, Karl Lagerfeld, Lanvin, Montblanc, Paul Smith etc…) et bien d’autres.

 

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